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IDEES, MOEURS & INSTITUTIONS A SAINT-OMER AU XVeme SIECLE, ETUDIEES DANS LES DIVERSES EPISODES D'UNE SEDITION BOURGEOISE EN 1467 :

  Il y avait deux mois que la ville de Saint-Omer obéissait au duc Charles, qui venait de former une seconde ligue du Bien-Public contre Louis XI après s'être assuré l'alliance de son beau-frère, Edouard IV d'Angleterre.  Depuis 20 ans le Grand-Bailli et Gouverneur pour Monseigneur le duc de Bourgogne était Messire Alain de Rabodingue, dont le père avait exercé le même office plus longtemps encore. Les gouverneurs des villes d'Artois commençaient ainsi la féodalité des offices, qui devait bientôt remplacer dans tout le royaume de france la féodalité des offices, qui devait bientôt remplacer dans tout le royaume de france la féodalité des apanages, comme celle-ci s'était lentement substitué à la féodalité des Comtes. Le Mayeur était Messire Jehan de Dieppe, depuis le 5 /01/1467, qui était le jour marqué par les plus anciennes ordonnances des souverains de l'Artois pour le renouvellement de la "Loy Echevinale".
  Or, à la date où commence ce récit, des mécontentements, provoqués tant par le gouvernenement dur et hautain du nouveau duc que par l'administration abusive des échevins eux-mêmes, irritaient la ville et communauté de Saint-Omer, partagée alors, comme aujourd'hui, en deux populations fort différentes, l'une wallone et marchande, sur la rive gauche de l'Aa, l'autre suburbaine, sur la rive droite, parlant la langue flamande et vivant du produit des cultures maraîchères.
  Par deçà le Haut-Pont qui faisait la séparation, on en voulait à la fois et au duc et aux échevins : au duc, parce qu'il avait frappé d'une maille ou obole chaque chaque lot de cervoise, pour couvrir les frais d'un beau port qu'il eût voulu posséder sur la mer du Nord, à côté de celui de Calais cédé à ses alliés ; aux échevins parce qu' ils n'avaient rien fait pour conjurer ou faire cesser cette taxe extraordianire, perçue avec une rigueur excessive, et pace qu'ils refusaient de modifier, malgré une défectuosité devenue intolérable, les statuts des trois métiers, " tissage, foulonnage et tondage " de la draperie audomaroise.
  Par delà, autres griefs :
  Une crue extraordinaire de l'Aa avait causé dans les cultures de Lyzel, du Haut-Pont et de la Fraîche-Poissonnerie, de grands dégâts et l'on voulait que ce désastre provint d'une incurie de Messieurs de la ville ayant négligé la "widige" de la rivière.
  Des pâtures et des champs situés au bac de l'Aa, et qui jadis étaient affectés au commun usage des habitants du faubourg, avaient été affermés par l'échevinage, en vertue d'ordonnance du souvearin de l'Artois, et l'on se plaignait que, dans cette opération, les patriciens de Saint-Omer, eussent imité en tous points ceux de l'ancienne Rome.
  En un mot, à Saint-Omer comme dans la plupart des villes du Nord, on trouvait que les "mayeurs et échevins gouvernaient, et disposaient de toutes choses selon leurs souhaits, sans presque suivre des règles, " en d'autres termes que tout n'était pas pour le mieux sous le régime de l'autonomie, ou, pour mieux dire, de la dictature communale, et l'on n'avait point tort ; car, sous ce régime, comme les mayeurs et les échevins pouvaient presque s'éternisaient dans leur office, puisque de concert avec neuf électeurs de leur choix ils renouvelaient la " Loy Echevinale, " ces gouverneurs indigènes faisaient trop souvent peser sur leurs concitoyens une tyrannie domestique beaucoup pire, à tout prendre, que la sujétion dont il est aujourd'hui de mode et même de bon goût de se plaindre  : à preuve, entre une foule d'autres témoignages, ces ordonnaces sévères de 1447, par lesquelles le duc de Bourgogne prescrit " aux mayeurs et aux échevins de ne faires disner ou conviver aux dépens de la ville, sauf au renouvellement de la Loy,  " de ne recevoir " dons et gratification de personne " et, " quand ils sont en jugement, d'abréger les querelles tant que faire se pouldra ".
  Ce dont tout le monde conviendra, c'est que l'échevinage de Saint-Omer de l'an 1467, était bien peu diligent ; car, soit insouciance, soit persuasion qu'il en avait fini avec tous les mécontents par le bannissement ou l'emprisonnement récent de quelques mutins, il s'applaudissait avec une entière sécurité de la tranquillité qu'il avait ramenée dans la ville, quan déjà la Halle Echevinale était au pouvoir d'une bande de factieux, par qui mayeur et échevins étaient sommés de se réunir au plus tôt.
  Les portes du Haut-Pont et de Lyzel avaient été soudainement saisies ; le mot du guet, pris ; les clefs des deux portes, enlevées ; et, la petite troupe s'étant rapidement grossie, non seulement l'Hôtel de Ville, mais encore le château avaient été assaillis en même temps. Cette dernière attaque avait échoué ; mais l'Hôtel de Ville était resté aux séditieux, qui s'étaient bientôt trouvés au nombre de 6.000 et, sans plus tarder, avaient fait ouvrir les portes de prisons à Jean Bart, à Pierre Sarrazin et à quelques autres bourgeois, détenus en vertu d'un jugement récent de l'Echevinage.
 Ainsi se faisait la police de nos villes, lorsque celles-ci possédaient le beau privilége de s'administrer elles-mêmes.
  Le mayeur et les échevins de la communauté n'ont garde, comme on pense bien, de tenir tête à une si redoutable sédition qu'ils n'ont même pas prévue ; et le lieutenant de Sa Hauteur et Seigneurie, le duc de Bourgogne, Messire Allard de Rabodingue, ne comptant point la capitainerie urbaine parmi ses "prééminences," n'a que faire d'intervenir dans les querelles intestines de la ville et communauté de Saint-Omer. Qui sait ? Peut-être le Grand-Bailli devra-t-il à cette "émotion" qui met une fois de plus en évidence l'insuffisance du mayeur à maintenir une bonne police dans sa ville, d'être investi d'une nouvelle prérogative qui pourra le consoler d'avoir dû céder à son lieutenant ses attributations judiciaires. On ne peut affirmer que Messire de Rabodingue ait fait ce calcul ; mais il a pu le faire. Il ne l'eût point fait d'ailleurs que, le peut de troupes laissé à disposition à cause de la reprise des hostilités contre le roi de France, l'eût contraint de s'abstenir d'une intervention armée dans ces troubles de la commune audomaroise.
  Messieurs de la Ville se rendent donc en Halle.
  Là, les deux chefs de l'émeute, prenant tour à tour la parole, exposent, l'un les griefs des bourgeois, l'autre, ceux des habitants des faubourgs. Jehan le Panetier demande que la taxe d'une maille sur la cervoise soit abolie ; que les experts ou "égards" des "trois-métiers" ne puissents plus  à l'avenir entrer ès domicile des bourgeois sans être accompagnés d'un officier de la commune ; que les statuts de la corporation de la draperie soient d'ailleurs revisés, et que l' Echevinage intercède en faveur des bannis. Jacques Tawmaker requiert "Messieurs" de dédommager les maraichers des pertes que leur ont fait subir les inondations de l' Aa ; de pourvoir dorénavant à une "widige" suffisante de la rivière ; de restituer au commun usage des habitants les terres publiques du Bac et de laisser aux faubourgs la faculté de nommer eux-mêmes leurs connétables. L'un et l'autre exigent que l'Echevinage montre les priviléges anciennement octroyés aux habitants de Saint-Omer par les comtes d'Artois, comme si la Charte communale eût été violée par "Messieurs de la ville," et, pour première satisfaction, ils veulent que le conseiller pensionnaire de la ville, Guilbert d'Ausque, envoyé l'année précédente de Montreuil à Saint-Omer pour remplacer Jacques de Pardieu, "devenu lépreux et très pauvre après quatorze ou quinze ans d'exercice" ne puisse plus remplir aucune charge.
  Comme on le voit , les "seigneurs mayeurs et échevins" de nos villes du XVe siècle ne pouvaient se passer d'un conseiller pour le léal acquittement de leur charge : c'est qu'en effet, comme l'attestent maints documents de la chronique officielle, ils n'étaient pas tous même quelque peu clercs, plusieurs d'entre-eux, en imitateurs de certains gentilhommes d'antan, devant sceller leurs actes administratifs de la barre d'ignorance graphique.
  Mais pour l'heure présente, maître Guilbert ne peut conseiller Messieurs de la Ville, et l'Echevinage, enfermé dans le cercle de Popilius, capitule : il fera voir la charte des priviléges octroyès aux habitants de Saint-Omer par les comtes d'Artois, si les réclamants veulent lui désigner quelques-uns des plus notables d'entre-eux avec qui il puisse conférer à ce sujet ;
 Il indemnisera les maraîchers et avisera aux moyens d'empêcher le débordement de la rivière ;
 il examinera les titre relatifs aux pâtures et autres terres communes du Bac, et, s'il y a lieu, il corrigera les abus.
  Il autorisera les habitants des faubourgs à nommer leurs connétables, ce qui était pourtant un commencement d'autonomie pour "Messieurs du Haut-Pont, de Lyzel et de la Fraîche Poissonnerie"
  Sur deux points seulement il se montre intraitable : il ne révoquera point maître Guilbert, parce que le conseiller de la ville tient sa charge du duc de Bourgogne, ce qui, soit dit en passant, est une première invasion de date récente du souverain de l'Artois pour le gouvernement de ses villes, et il n'écrira pas à sa Hauteur en faveur des bannis, comme il ne prendra non plus de résolution ni à l'égard des experts de la daperie, qui n'ont pas outrepassé leurs droits, ni au sujet de la maille, si désagréable qu'il puisse être aux bourgeois de Saint-Omer d'être un peu sevrés de leur nectar, pour donner à sa Hauteur un hâvre de convenable apparence, à côté du port de son beau-frère d'Outre-Manche.
  Mais les factieux n'étant qu'à demi-satisfaits, les désordres continuent ce jour-là et les jours suivants, au milieu sans soute de libation de cervoise, qui, en dépit de la maille, troublent davantage encore les têtes ; et, le samedi venu, qui était jour de marché, dès le matin, Jehan le Panetier et Jacques Tawmaker somment de nouveau Messieurs de la Ville de se rendre en Halle pour là, en présence du Grand-Bailli mandé également, faire publier à la Bretèque les engagements pris et recevoir un écrit tendant à obtenir de sa Hauteur le redressement de tous les griefs.
  C'étaient les Fourches-Caudines.
  L'Echevinage cède encore cependant, et, en présence de la foule rassemblée sur le Grand-Marché, lecture est donnée par le héraut de la ville des promesses faites en Halle quelques jours auparavant, ce qui apaise enfin tous les troubles...


  Mais cinq mois environ s'écoulent, pendant lesquels le Grand-Conseil de Malines peur examiner tout à loisir la requête des habitants de Saint-Omer, et le Prince, attendre que la "Loy Echevinale" soit renouvelée, et le 10 Janvier 1468, lorsque la "Loy" est faite, une ordonnance du duc de Bourgogne arrive.
  L'Echevinage sera représenté par le Mayeur, deux Echevins et le Procureur de la Ville ;
  Les habitants par six des plus notables.
  Devant sa Hauteur, l'attitude des uns et des autres députés est naturellement très embarrassée. La "Loy," si bon choix qu'elle ait pu faire des six notables, n'ose, en leur présence, incriminer autant que son intérêt l'y porte, la révolte des habitants, et les six notables, fermiers peut-être des pâtures communes, ne se sentent pas d'humeur à desavouer les actes de l'echevinage. Aussi, première sentence de la Cour du Prince, qui commande des excuses pour les attentats contre l'autorité de sa Hauteur et seigneurie le duc de Bourgogne.
  Les excuses sont présentées le 7 Février : elles sont rejetées.
  Le 18 Avril, conformémént aux prescriptions de Sa Hauteur, des députés de l'Echevinage, des corps de métiers et des connétables, désignés le 15 Mars précédent, sont en cour pour recevoir, selon l'expression même de l'ordonance, la condamnation qu'il a plu au duc de Bourgogne de prononcer contre les coupables ; et quelle est la peine?...
  Nous avons assisté aux méfaits, voyons l'expiation, dont le duc Charles a fixé l'époque au dimanche de Quasimodo.
  Le dimanche de Quasimodo, de l'année 1468, après la messe chantée, un foule nombreuse se presse sur le grand-Marché de Saint-Omer en face de l'Hôtel de Ville. A l'une des fenêtres, Messire Philippe de Crevecoeur, Sire d'Esquerdes, commissaire du Duc, le Grand-Bailli et gouverneur de la ville, et le nouveau Mayeur, Messire Nicolas de Sainte-Aldegonde, paraissent accompagnés des Echevins des Deux-Années, et des 10 jurés de la communauté.
  A un signal, trois cents habitants de Saint-Omer sont amenés.
  Ce ne sont pas les coupables, mais deux cents manants de " pardeçà " et cent de " pardelà, " qu'à désignès une commission compsée des connétables et de trois hommes de chaque métier, nos pères du XVé siécle, entendant la jurisprudence à leur manière, et n'en étant pas encore venu à comprendre qu'en bonne justice, l'expiation des délits, comme leur responsabilité, ne suarit être que personnelle.
  Tous tiennent à la main un cierge pesant trois livres.
  Les deux cents habitants de pardeçà ouvrent le cortége : ils ont dépouillé leurs ceintures et ils marchent nu tête.
  Viennent ensuite cinquante de ceux de pardelà, nu tête et nu pieds.
  Puis cinquante autres maraîchers, nu tête, nu pieds et en chemise.
  La lugubre procession défile sur le Grand-Marché même, pour passer devant le commissaire du Duc, le Grand-Bailli et messieurs de la Ville.
  Lorsqu'elle est devant la balustrade où se trouve le sire d'Esquerdes, un des bourgeois prenant la parole, tandis que tous fléchissent le genou, dit à haute voix : - " Nous reconnaissons et confessons, avoir commis offenses et forfaits envers sa Hauteur et seigneurie par nos assemblées, séditions et commotions, et requérons et prions merci pour lesdites offennses dont il nous déplaît grandement à cette heure."
  Mais si nos pères du XVé siècle ont leur législation criminelle, ils ont aussi leur code pénal, et, comme, à leurs yeux, qui offense le Prince, offense Dieu, l'amende honorable du Grand-marché terminée , une autre commence;
  Les deux cents bourgeois s'en vont distribuer leurs cierges entre les églises des cinq paroisses que les commissaires du Duc leur ont désignées.
   Les cent maraîchers portent les leurs à Notre-Dame de Boulogne, d'où ils reviennent, suivant l'ordonnance du Prince, avec un certificat du curé de cette église attestant qu'ils ont accompli leur pèlerinage expiatoire.
  Alors il est fait justice des émeutiers les plus compromis.
  Lepanetier et Tawmaker sont exécutés " par l'épée. "
  Le bourgeois Wuillaume Crimbout et douze autres sont bannis ; leurs biens confisqués, et eux-mêmes déclarés en sus passibles de la hart, s'ils sont repris sur les terres du Duc de Bourgogne.
  Plusieurs, qui avaient fui, avaient été arrêtés à Lille : un jugement rendu dans cette ville le 2 Juillet, les renvoie à Saint-Omer, en leur infligeant le pèlerinage à Notre-Dame de Boulogne.
  Jean Bart et Pierre Sarrazin avaient gagné Bruxelles, il y sont appréhendés, puis ramenés dans les prisons de saint-Omer pour attendre avec Jehan Staês, raux, Denis de Wissocq et plusieurs autres, le procès extraordinaire qui va leur être intenté.
  Quant à la ville et communauté de Saint-Omer, le Grand-Conseil de Malines n'avaient pas été moins sévère pour elle que pour les particuliers : il avait été déclaré ses " privilèges, usages et bonne coutumes " confisqués, et statué qu'à l'avenir elle n'en jouit plus qu'autant qu'il plairait à sa Hauteur d'adoucir la rigueur de la sentance, outre qu'elle dvait payer au Prince, à des termes marqués, une amende de vingt mille ridders. la sentence est rapportée en ce qui concerne les priviléges. Mais la chronique officeille ne nous montre plus, de 1467 à 1483, les grands-baillis venant en Halle, à leur entrée en fonction, jurer, comme l'avaient fait jusque là leurs prédécesseurs, qu'ils " sauveront, " en  même tempsque les " droicts de la sainte-Eglise et de Monseigneur le comte d'artois, le droict de la Ville, les franchises, libertés, priviléges et bonnes coutumes de le Ville ; " et dix-sept ans à peine se sont écoulés, depuis que le Grand-bailli, Messire de Lannoy, est venu en 1483, inaugurer le retour à l'ancienne bonne coutume, par la prestation en halle du serment de fidélité à la ville, qu'une lettrede l'Archiduc Philippe le Beau, peu de jours avant le renouvellement de la " Loy ", mande " à ses très-chers et bien-aimés " les écheviins de Saint-Omer que " vu l'appauvrissement et la diminution de jour en jour croissante de leur ville, certains statuts concernant la conduite des affaires vont leur être expédiés dans un bref délai, et, qu'en raisondu renouvellement prochain de le Loy, il lui a plu de continuer chacun des officiers dans l'exercice de son office, jusqu'à ce qu'il soit autrement pourvu. " deux mois plus tard tous les nuages sont dissipés : un des maîtres des requêtes de sa hauteur, arrivé à Saint-Omer, avec ordre de " passer outre les difficultés, " après avoir rassemblé Messieurs de la Ville pour l'élection de la Loy d'après les nouveaux statuts destinés à arrêter  " l'appauvrissement, la ruine et la désolation de la ville de Saint-Omer, " leur notifie en termes assez peu agréables :
   Que dorénavant les quatre premiers échevins seront " faits et créés " par le Grand-Bailli, lieutenant de Sa hauteur dans la ville ;
  Que le Mayeur sera pris parmi les quatre premiers échevins at que le bailli sera consulté pour ce choix ;
  Que le Bailli partagera avec le Mayeur la capitainerie urbaine ;
  Que l'Echevinage ne pourra plus faire aucune dépense de cent livres, pour quelque affaire que ce soit, sans le " sce, advis et consentement du Bailli. "
  Que les appointements et les épices alloués aux officiers municipaux seront d'ailleurs réduits à un chiffre moins considérable ;
  Qu'enfin il est urgent que l'on " s'emploie diligemment à ce que l'Echevinage soit pourvu des plus gens de bien que l'on saura trouver. "
  L'Archiduc Philippe justifiait-il lui même par ces ordonnaces de l'an 1500 les griefs, sinon la révolte des bourgeois de Saint-Omer contre la dictature communale de l'an 1467 ?
  On est fort tenté de le croire.
 
M. L. DE LAUWEREYNS DE ROOSENDAELE.
                                  Membre titulaire de la Société des Antiquaires de la Morinie,
                                    Conservateur des Archives municipales de Saint-Omer,
                                      Professeur d'histoire au lycée de Saint-Omer,
                                        Officier d'Académie.
 

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